Hollande-Sarkozy : le match peut commencer

La gauche molle, c’est la gauche incapable de décisions, allergique au courage, en un mot, inapte au commandement". Empruntant aux arguments de Martine Aubry, Jean-François Copé, le patron de l’UMP, avant même le résultat de la primaire, a répété son laïus contre le nouveau candidat du PS, au gré de ses meetings.

Une entreprise de démolition savamment orchestrée, qui passe par un langage bien rôdé, mais aussi des rendez-vous médiatiques, tels la Convention UMP programmée demain, retransmise sur la chaîne LCP, baptisée : "le projet socialiste à la loupe : le grand malentendu avec les Français".

Reste la stratégie de Nicolas Sarkozy : va-t-il maintenant sortir du bois ? Une apparition télévisée serait dans les tuyaux, peut-être la semaine prochaine, la première depuis février. Mais pas question d’accélérer son calendrier, assure son entourage. Ses proches affirment même qu’il n’évoque jamais dans ses conversations

Pour le député de Corrèze désormais investi par le PS pour l’élection présidentielle, l’urgence du moment est de s’atteler au rassemblement de la gauche pour emporter l’Elysée en 2012. Il lorgne aussi vers le centre.

Cet objectif de rassemblement, au delà du PS, il l’a fixé hier-soir devant ses supporters à la Maison de l’Amérique Latine, à Paris. "Nous sommes ouverts. Nous ne sommes pas un clan, une faction, une sensibilité" a notamment déclaré François Hollande en réutilisant des mots de François Mitterrand face à Jacques Chirac en 1988. "Tous sont les bienvenus pour participer à l’œuvre commune", a-t-il expliqué.

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