Fusion RFI/France 24 suspendue : une « reconnaissance » pour les syndicats

La fusion entre RFI et France 24 a été suspendue par la justice. La cour d’appel de Paris a estimé qu’une pièce essentielle du dossier n’avait pas été communiquée au comité d’entreprise de RFI. Les syndicats saluent une bonne nouvelle, mais la direction de France 24 affirme que la fusion n’est pas remise en cause.

Fusion RFI/France 24 suspendue : une
Décidement, cette fusion n’est pas un long fleuve tranquille. Voilà plusieurs années que le gouvernement travaille à ce rapprochement entre la radio RFI et la télévision France 24 pour créer une BBC à la française qui portera la voix de la France à l’étranger. Mais les salariés de RFI, qui ont peur d’être noyés dnas cette nouvelle entité, ont mené plusieurs grèves.

La justice vient de leur donner raison sur un point : le comité d’entreprise de RFI n’a pas eu accès au cahier des charges définitif de la fusion. Il a donc manqué d’information selon la cour d’appel qui suspend la fusion le temps que ce cahier des charges leur soit communiqué.

Pour Alain de Pouzilhac, le patron de France 24, cela ne change rien. La fusion sera retardée de quelques semaines tout au plus. Mais pour Marc Thiébaul, tdélégué syndical CFDT, c’est une "reconnaissance" : "un juge indépendant dit que le processus ne s’est pas passé comme il l’aurait dû. C’est une victoire pour nous".

Les syndicats de RFI comptent bien tirer profit maintenant de la campagne électorale : leur pétition contre la fusion a en effet été signée par quatre candidats à la présidentielle, dont François Hollande. Les perspectives pourraient donc être différentes pour RFI en cas de victoire socialiste en mai prochain.

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