France : Le sort de Castaner tranché lors d’un mini remaniement

Emmanuel Macron doit annoncer mardi le nom du nouveau porte-parole du gouvernement pour remplacer Christophe Castaner, devenu le « chef » de son parti La République en Marche et qui pourrait rester secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, un cumul polémique mais défendu par son entourage.

M. Castaner, politicien expérimenté issu du PS, a pour l’heure trois casquettes: porte-parole du gouvernement, secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement et, depuis samedi, délégué général de LREM. Une fonction à laquelle il ne tenait guère au départ, mais où il a été missionné par le chef de l’Etat pour donner un second souffle à ce jeune mouvement.

Une chose est certaine: l’Elysée juge impossible que le chef du parti majoritaire reste en même temps porte-parole du gouvernement. Christophe Castaner a d’ailleurs fait comprendre mercredi devant la presse qu’il tenait son dernier compte-rendu du Conseil des ministres.

Pour le remplacer, les deux noms qui circulent le plus sont ceux de deux très proches d’Emmanuel Macron, tout deux nommés secrétaire d’Etat en juin: Benjamin Griveaux (Economie) et Julien Denormandie (Logement), chacun étant soutenu par différents fidèles du chef de l’Etat.

Mais il y aura "des surprises", prédit un proche de M. Macron, lors de ce remaniement qui pourrait n’être annoncé qu’en "fin d’après-midi".

Mardi matin sur RMC, Julien Denormandie a répété qu’il ne tenait pas à ce nouveau poste, sans toutefois fermer complètement la porte: "Je n’ai qu’une seule envie, c’est mener à bien les projets qui sont les miens (…) dans un ministère où on essaie de réformer le logement, d’apporter du numérique à toutes celles et ceux qui sur le territoire n’en ont pas, de travailler sur la politique de la ville, les quartiers ( ?) Donc je suis à ma tâche et je n’ai aucune autre ambition, aucune autre envie".

Quant au maintien de M. Castaner aux Relations avec le Parlement, fonction qui nécessite de négocier d’une façon neutre avec tous les partis, le suspense restait entier mardi matin. (AFP)

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