France: 5 terroristes impliqués dans les attentats de Casablanca déchus de leur nationalité française

Cinq hommes impliqués dans des attentats commis à Casablanca, au Maroc, en 2003 viennent d’être déchus de leur nationalité française sur décision du ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. Il s’agit d’une mesure inédite de par le nombre de personnes concernées par une telle mesure simultanée. La déchéance de nationalité est possible lorsque la personne visée possède une double nationalité,

Le gouvernement français a annoncé mardi avoir entamé une procédure de déchéance de nationalité française pour cinq "terroristes". Cette mesure vise des personnes condamnées en France pour les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca (Maroc), qui avaient fait 45 morts et une centaine de blessés, selon des sources proches du dossier.

La loi française permet de retirer la nationalité française à une personne ayant acquis la nationalité française depuis moins de quinze ans et condamnée pour "un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme".

Cette mesure n’est possible que si cette personne dispose d’une autre nationalité, et selon des règles très restrictives. Elle est très rarement appliquée.

Le Conseil constitutionnel avait validé en janvier la déchéance de la nationalité française d’un jihadiste franco-marocain condamné pour terrorisme. C’était la première déchéance de nationalité depuis 2007, et elle a été effective le 22 septembre, a expliqué le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, à l’Assemblée nationale.

Il a réitéré "l’absolue détermination du gouvernement dans la lutte antiterroriste", et souligné que trois lois avaient renforcé l’arsenal à disposition des autorités.

Elles permettent le blocage administratif de sites internet jihadistes, mais aussi d’interdire par décision administrative à certains Français de quitter le territoire, à des étrangers de revenir sur le territoire national.

Huit hommes ont été condamnés en 2007 par la justice française pour avoir apporté un soutien financier et logistique au Groupe islamique combattant marocain (GICM), proche d’Al-Qaïda et mis en cause dans les attentats de Casablanca.

La justice française était compétente car trois Français figurent parmi les victimes de ces attentats perpétrés par 15 kamikazes.

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