Dimanche dernier encore, Monti avait continué à entretenir le suspense autour de son avenir politique en se disant simplement "prêt à assumer un jour, si les circonstances le permettent, les responsabilités qui me seraient confiées par le Parlement".
La montée officielle en politique de Monti est intervenue après d’intenses entretiens avec des dirigeants des partis du centre, dont l’UDC des anciens démocrates-chrétiens, le FLI (Futur et Liberté, du président de la chambre des députés, Gianfranco Fini), des associations catholiques et des personnalités du monde de l’entreprenariat, rassemblés autour de son agenda "Changer l’Italie, réformer l’Europe".