Disparition de Maëlys : les parents de l’enfant sortent du silence

La mère de la fillette de 9 ans, disparue il y a deux semaines, a confié que le comportement du suspect mis en examen, un ancien militaire, était « étrange ».

Deux semaines après la disparition de leur fille de 9 ans lors d’une fête de mariage, les parents de Maëlys parlent. Dimanche, par l’intermédiaire de leur avocat, ils évoquent le comportement du suspect, un homme de 34 ans mis en examen et dans la voiture duquel l’enfant serait monté, selon des traces ADN retrouvées dans le véhicule. Dans un entretien accordé au Dauphiné libéré, Fabien Rajon, l’avocat des parents de Maëlys, évoque le « supplice » enduré par ses clients depuis le 27 août, et raconte leur version des faits.

Ainsi, selon l’avocat, la mère de la fillette affirme que « dès qu’elle s’est rendu compte que Maëlys avait disparu, elle a immédiatement cherché sa fille bien sûr, mais aussi un homme dont le comportement pendant la soirée lui avait semblé étrange », a-t-il confié. Une intuition motivée, semble-t-il, par la proximité de l’ex-militaire avec sa fille au cours de la soirée. Un peu plus tôt au cours de la soirée, l’enfant lui avait décrit cet homme comme son « copain » et l’avait présenté à un autre invité du mariage comme son « tonton ».

Les clés de l’affaire

« Cet homme aurait discuté avec la petite Maëlys, montrant à la fillette et à sa mère des photos de ses chiens sur son téléphone. La maman est ensuite partie, laissant la conversation entre Maëlys et cet invité se poursuivre quelques minutes », détaille Me Rajon. Selon la mère de la jeune fille, également passionnée par les chiens, l’ex-militaire n’avait ensuite pas semblé « spécialement concerné » par les recherches entamées cette nuit-là par l’ensemble des convives, « ni vraiment inquiet » de sa disparition, lorsqu’il a été aperçu dehors, à proximité de la salle des fêtes, et avait même « disparu » peu de temps avant l’arrivée des gendarmes.

« À la différence d’autres affaires de disparition d’enfants, les enquêteurs semblent tenir une personne qui a visiblement des choses à dire », poursuit l’avocat. « Les parents se disent logiquement que cet homme détient les clés de l’affaire. Et dans la mesure où le temps presse, car il en va du devenir d’un enfant, ils invitent forcément le mis en examen à révéler enfin la vérité et en finir de l’attente insupportable qui leur est imposée », a-t-il conclu.

AFP

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