Les « sujets » ont été divisés en deux groupes : la majoritié d’entre elles n’avait subi aucun examen. Les autres avaient été soumises aux techniques de dépistage classique, une échographie transvaginale et un dosage du marqueur tumoral, le CA 125.
Un dépistage sur dix est un "faux positif"
Conclusion : non seulement la mortalité par cancer de l’ovaire a été similaire dans les deux groupes, tout comme le nombre de cancers découverts à un stade avancé – environ 77% des cancers dans chacun des groupes. Mais, pire, dans le groupe « dépistage », près de 10% des femmes ont eu pour résultat un « faux positif ». Traduction : une femme sur dix s’est vu diagnostiquer un cancer de l’ovaire qu’elle n’avait pas… Un tiers d’entre elles a subi une intervention chirurgicale qui, dans 15% des cas, s’est conclue par de sévères complications.
Si le dépistage systématique du cancer de l’ovaire (le septième cancer le plus fréquent chez les femmes) ne s’avère donc pas efficace, il est important de rappeler que celui du cancer du col de l’utérus montre d’excellents résultats