Calme relatif dans une banlieue parisienne agitée par deux nuits de violences

Un calme relatif est revenu vendredi dans une banlieue parisienne agitée par des violences pendant deux nuits consécutives après la mort d’un jeune lors de son interpellation, pour lequel une marche blanche est organisée dans la journée.

La nuit de jeudi à vendredi a été "beaucoup plus calme", ont indiqué les autorités. Six véhicules ont cependant été incendiés et un véhicule de gendarmerie a essuyé deux tirs à plomb, ont-elles précisé.

La famille de la personne décédée organise une marche blanche en sa mémoire à 15H00 GMT à Beaumont-sur-Oise, tout en appelant au calme les jeunes des cités populaires de cette banlieue parisienne.

L’autopsie pratiquée sur le corps d’Adama Traoré suite à son décès lors de son arrestation a écarté la responsabilité des forces de l’ordre, alors que la famille avait dénoncé une possible bavure.

Jeudi, le procureur de la République de Pontoise Yves Jannier avait indiqué à l’AFP qu’Adama Traoré souffrait d’"une infection très grave", "touchant plusieurs organes". Selon lui, le médecin légiste n’a pas relevé de "traces de violence significatives" sur le corps.

Pour une source proche de l’enquête la pathologie de la victime est la cause de sa mort.

"L’infection dont pourrait souffrir Adama Traoré n’explique pas les causes de la mort", a rétorqué à l’AFP l’avocat de la famille, Karim Achoui. "On recherche les causes de la mort et là on nous donne son état de santé", a-t-il ajouté. Me Achoui a annoncé qu’il allait demander une contre-expertise et s’opposer au permis d’inhumer délivré par les autorités.

Après son interpellation dans le cadre d’une enquête sur une affaire d’extorsion de fonds, le jeune homme avait perdu connaissance dans la voiture le transportant à la gendarmerie, selon plusieurs sources interrogées par l’AFP.

Source AFP

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