Après Nice, la cybersécurité une urgence pour l’automobile américaine

L’attentat terroriste de Nice a ravivé dans le secteur automobile américain les craintes d’un scénario catastrophe où un pirate informatique prend à distance le contrôle d’une voiture pour l’utiliser comme projectile.

Cette éventualité, digne d’un scénario hollywoodien, est alimentée par la circulation croissante de voitures semi-autonomes et connectées, équipées de systèmes multimédias embarqués censés les rendre plus sûres et fiables.

Paradoxalement, ces mêmes technologies de pointe en font des cibles privilégiées pour les hackers, selon les sociétés de sécurité informatique américaines Mission Secure Inc (MSi) et Perrone Robotics Inc. Car, selon celles-ci, les pirates informatiques pénètrent via les connexions sans fil, bluetooth et wifi, nécessaires à leur fonctionnement.

"La technologie crée beaucoup d’opportunités nouvelles et excitantes pour les consommateurs mais (génère) aussi des défis", opine Mary Barra, la PDG de General Motors (GM).

"L’un de ces défis est la problématique sur la cybersécurité", a-t-elle insisté vendredi devant un parterre composé de ses pairs, d’officiels et d’experts de l’automobile réunis à Detroit pour évoquer les cyberattaques.

Le 14 juillet, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un Tunisien, a foncé au volant d’un camion dans la foule à Nice tuant 84 personnes et blessant plus de 330 personnes.

Avec AFP

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