Affaire Sarkozy-De Decker : Maingain veut une commission d’enquête
L’« affaire » Sarkozy-Chodiev-De Decker agite les politiques. Le patron des FDF veut « faire la lumière ».
Pour rappel, selon le journal français, le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev aurait conditionné un marché avec la société aéronautique EADS au fait que Nicolas Sarkozy tire d’affaire le milliardaire Patokh Chodiev, un ami du président kazakh, impliqué, en Belgique, dans le dossier de corruption Tractebel. Plusieurs conseillers de Sarkozy auraient pris contact avec Armand De Decker, vice-président du Sénat, afin de s’assurer que la proposition de loi sur l’extension de la transaction pénale à une série de délits serait votée sans retard, selon le Vif.
« Un sujet d’une extrême gravité »
Malgré le démenti d’Armand De Decker, Olivier Maingain ne laisse pas passer. Il déposera une proposition pour réclamer la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour la rentrée à la Chambre et au Sénat, mardi. Il « ose croire » qu’elle donnera lieu à une « prise en considération rapide ». Le sujet est « d’une extrême gravité », appuie-t-il : « Une possible atteinte à la plénitude du pouvoir législatif et au fonctionnement démocratique du parlement fédéral ».
« Il faut faire la lumière », enchaîne Olivier Maingain. « J’ai replongé ce week-end dans mes archives et mes notes de l’époque, j’ai refait l’historique de tout ceci, et je m’interroge… »