Affaire Karim Wade-Etat du Sénégal: la plainte jugée sans objet, selon les avocats de l’Etat

Affaire Karim Wade-Etat du Sénégal: la plainte jugée sans objet, selon les avocats de l
La plainte de l’ex-ministre d’Etat Karim Wade, actuellement sous mandat de dépô t dans l’affaire des biens mal acquis, a été jugée "sans objet" par la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont déclaré, vendredi soir, les avocats de l’Etat sénégalais.

"On peut dire que Karim Wade a fui devant ses responsabilités en considérant sa requête à référer sans objet. C’est-à-dire que cette requête n’a plus sa raison d’être d’autant plus que ses avocats reconnaissent même que cette requête est sans objet", a déclaré Me Khaly Niang, l’un des avocats de l’Etat sur les ondes de la Radio Sénégalaise RFM.

"Nous, les avocats de l’Etat avons considéré cette requête sans objet parce qu’elle demandait l’annulation de la procédure judiciaire à Dakar et la cour s’est prononcée, dans son arrêt du 22 février 2013, disant qu’elle n’était pas compétente pour statuer sur les affaires en cours dans les Etats-membres. On attend le délibéré sur le fond du dossier que la cour va donner le 15 Juillet", a-t-il précisé.

D’autre part, la défense de l’ex-ministre Karim Wade soutiennent, de leur cô té qu’il s’agit juste de "reformuler la demande de suppression des poursuites contre leur client". Le verdict final sur le fonds du dossier est attendu au plus tard le 15 juillet prochain à Abuja (Nigéria) où siège la Cour de la CEDEAO.

Le fils de l’ancien président sénégalais Abdoulayé Wade a été placé, depuis le 17 avril, sous mandat de dépô t à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Rebeuss (Dakar) pour enrichissement illicite. Plusieurs hauts responsables et d’anciens ministres des gouvernements de l’ex-président Abdoulayé Wade sont visés depuis plusieurs mois par une enquête sur les biens mal acquis diligentée par une cour spéciale de répression de l’enrichissement illicite.

Karim Wade a été mis en demeure par le procureur de la cour spéciale pour justifier l’origine de sa fortune estimée à près d’un milliard d’euros, avant d’être incarcéré le 17 avril dernier.

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