Younes Tssouli, qui a déclaré avoir subi des maltraitances et des agressions sexuelles pendant son incarcération en GB, sera soumis à une expertise médicale (Procureur Général)

Le ressortissant marocain Younes Tssouli, refoulé de Grande Bretagne et interpellé jeudi par la police à Rabat, a affirmé avoir subi des maltraitances et des agressions sexuelles pendant son incarcération dans ce pays où il purgeait une peine de réclusion criminelle pour terrorisme, indique vendredi un communiqué du Procureur Général près la Cour d’Appel de Rabat, qui annonce que l’intéressé sera soumis à une expertise médicale pour vérification du bien fondé de ses accusations.

Younes Tssouli, refoulé mercredi et qui a mis intentionnellement le feu au domicile de ses parents, a été interpellé jeudi soir par la police, rappelle la même source, précisant qu’au moment de son interpellation, l’intéressé se trouvait sur le balcon d’un appartement, domicile du Consul Général de Grande Bretagne à Rabat, auquel il a pu accéder à partir de l’immeuble où habitent ses parents.

Au cours de son interpellation, Tssouli a déclaré à la police avoir subi des maltraitances et des agressions sexuelles pendant son incarcération en Grande Bretagne où il purgeait une peine de réclusion criminelle pour faits de terrorisme, souligne le communiqué, relevant que ces déclarations ont été confirmées par l’intéressé lors de son audition par la police judiciaire, conformément aux instructions du parquet.

Le Procureur Général près la Cour d’Appel de Rabat, Moulay Hassan Daki, annonce que Younes Tssouli sera soumis à une expertise médicale pour vérification du bien fondé de ces accusations. Si celles-ci se confirment, une instruction judiciaire sera ouverte et transmise à la justice britannique pour enquête, conclut le communiqué.

Le Ministre de l’Intérieur avait pris contact hier avec son homologue britannique pour lui faire part du mécontentement des autorités marocaines pour ne pas avoir signé la dangerosité de l’individu.

Selon le communiqué de Rabat, "l’extrême dangerosité de cet individu n’avait pas été signalée par les autorités britanniques qui ont tenu à ce que cet individu reste en liberté, mettant ainsi en danger la vie des personnes".

L’opération menée par les forces de l’ordre pour maîtriser l’individu avait duré 13 heures.

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