Wydad/ESTunis: l’ambassadeur de France en Tunisie s’associe « pleinement » aux protestations des Tunisiens !

Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur de France en Tunisie, est sorti de son devoir de réserve pour s’associer « pleinement » aux protestations des Tunisiens après la décision du comité exécutif de la CAF de rejouer le match entre le Wydad de Casablanca et l’ESTunis.

La Confédération africaine (CAF) a décidé mercredi que la finale retour de la Ligue des champions entre l’Espérance de Tunis et le Wydad Casablanca, qui a sacré les Tunisiens dans une confusion totale vendredi, sera rejouée hors de la Tunisie après la Coupe d’Afrique des nations (21 juin-19 juillet).

"Les conditions de jeu et de sécurité n’étaient pas réunies lors du match retour de la finale de la Ligue de champions de la CAF, empêchant le match d’arriver à son terme. En conséquence, le match retour devra être rejoué sur un terrain en dehors du territoire tunisien", a déclaré le conseiller du président Hédi Hamel, après la deuxième réunion du comité éxecutif de l’instance, qui a duré plus de 6 heures, dans un hôtel parisien.

"L’Espérance sportive de Tunis devra restituer au secrétariat général de la CAF le trophée et les médailles décernés dès notification officielle de la présente décision", a-t-il poursuivi.

"Le match se jouera après la CAN à une date qui sera programmée. Il faut que la direction des compétitions prenne la mesure de ce qui vient d’être décidé", a-t-il conclu.

Cette décision n’a apparemment pas plu à l’ambassadeur de France à Tunis qui l’a fait savoir dans un post sur sa page Facebook, tout en déclarant son soutien à son ami Tarek, ‘le seigneur de Dar Kamila, noeud papillon de l’Espérance autour du cou".

"Je m’associe pleinement à sa protestation, pour avoir été présent avec lui ce soir là, avoir constaté dans l’enceinte du stade et en dehors, la qualité du maintien de l’ordre, le travail exemplaire des forces de sécurité tout comme la conduite bienveillante du public. Dire que la Tunisie n’est pas sûre, c’est un mauvais et très injuste procès. Obliger les Sang et Or à rejouer une finale gagnée chez eux et à le faire « en terrain neutre » comme si Tunis n’en était pas digne, c’est une offense faite à la souveraineté territoriale d’un grand club de football", s’insurge Olivier Poivre d’Arvor .

Lors de la finale retour, disputée vendredi dernier au stade olympique de Radès (banlieue de Tunis), l’arbitre de la rencontre, le Gambien Bakary Gassama, a refusé d’accorder le but égalisateur du WAC inscrit par Walid Karti à la 59ème minute pour un supposé hors-jeu sans qu’il y ait possibilité de recourir à la VAR défaillante pour en confirmer la parfaite régularité.

Le WAC était alors mené au score (1-0) suite à un but marqué à la 41ème minute par Youssef Belaili. Après une longue interruption, le référé a jugé que l’EST pouvait être proclamée vainqueur.

En finale aller, les deux équipes avaient fait match nul 1-1 à Rabat.

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