Visite officielle du Président sénégalais au Maroc : nouveau témoignage de l’exceptionnalité des relations entre Rabat et Dakar

La visite officielle au Royaume du Maroc qu’effectue le Président de la République du Sénégal du 25 au 27 juillet 2013, après celle effectuée par le Souverain marocain au Sénégal en mars 2013, illustre une nouvelle fois la pérennité des relations de qualité exceptionnelle entre les deux pays amis et la continuité dans le partenariat dense et diversifié, conforté par des liens d’amitié très profonds entre les deux peuples frères.
Cette 1ère visite officielle du Chef de l’Etat sénégalais au Maroc sera également l’occasion de confirmer la volonté commune de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI et du Président sénégalais, Macky Sall, de hisser au plus haut niveau le modèle de partenariat stratégique et de coopération bilatérale ainsi que l’engagement permanent du Souverain marocain en faveur d’une coopération Sud-Sud solide, agissante et solidaire.
Elle confirme notamment que la tradition, est au cœur des relations particulières entre le Maroc et le Sénégal. Une tradition qui remonte au tout début des indépendances des deux pays et qui s’inscrit aussi dans la double exigence qui la catactérise, à savoir l’attachement aux relations historiques, aux liens de sang entre les deux peuples et à la mémoire collective.
Une visite qui témoigne, enfin, de la solidité des liens historiques et du caractère privilégié des relations exceptionnelles unissant les deux pays et qui confirme que l’axe Dakar Rabat se renforce chaque jour davantage et j’ajouterai qu’il n’est nul besoin de démontrer l’amitié sincère et la fraternité agissante qui lient le Président Macky Sall et Sa Majesté Le Roi Mohamed VI.
Leur parfaite convergence de vues sur toutes les questions d’intérêt commun témoigne, de façon éloquente, de la vivacité, de la totalité et de l’intensité des relations multidimensionnelles qui unissent le Royaume du Maroc et la République du Sénégal.
Allant de l’économie à la culture, en passant par le commerce, l’énergie, les transports, la santé, l’agriculture, l’élevage, l’enseignement supérieur, il est prouvé que les relations entre le Sénégal et le Maroc ont été significatives dans tous les domaines qui concourent au développement des deux pays.
Il est certain que l’histoire des deux pays, Nations multiséculaires, est riche d’échanges et de flux humains, commerciaux et culturels qui n’ont d’égal que la constance et la vigueur qu’on leur reconnaît aujourd’hui.
Rabat et Dakar ne partagent-ils pas un socle de valeurs commun ? Un socle dont il serait vain de dresser ici l’inventaire, mais dont il important de rappeler que les deux pays appartiennent au même référentiel spirituel : l’Islam sunnite conforté par l’adhésion commune à la tradition achaarite et au rite malikite.
Les peuples marocains et sénégalais forment bien une seule famille liée par des liens multidimensionnels, économiques, culturels, religieux très forts comme en témoignent quelques faits d’histoire : l’installation du vénéré Cheikh Ahmed Tijani à Fès qui illumina le Sénégal de l’Afrique de l’Ouest par les rayons lumineux et brillants de la Jawharatoul Kamal et qui continue d’illuminer la médina de Fès, la Grande Mosquée de Dakar construite par le Maroc, ou la présence d’une forte diasporas sénégalaise vivant au Maroc et de la diaspora marocaine vivant au Sénégal depuis des lustres et constituant le «sel» de toute relation bilatérale.
D’ailleurs, l’existence à Fès et à Tivaouane de deux foyers spirituels, se réclamant du tijanisme, constitue un bel exemple de complicité spirituelle entre les deux pays. Mais, les valeurs ne sont pas que religieuses, elles sont aussi démocratiques.
Sur ce registre aussi, force est de noter que le Maroc, du côté arabe, et le Sénégal, du côté subsaharien, comptent parmi les rares pays de la région à connaître des expériences avant-gardistes en matière de transition pacifique et de consolidation des droits humains.
En effet, le Maroc et le Sénégal s’attèlent à édifier un Etat moderne où, tout en préservant la forte identité nationale, les droits humains, le progrès social, la bonne gouvernance et la transparence s’exercent de manière irréversible.
Sur ce point précis, le Royaume du Maroc n’est-il pas cité en exemple aux Monarchies et Républiques arabes qui font face à des revendications pour plus de démocratie ?
La réponse est évidente, même triviale : Oui !
Aussi, avec la globalisation économique, les deux pays s’attachent à intensifier et à diversifier leurs échanges afin de rendre leur relation bilatérale, compétitive, prospective et porteuse d’opportunités et d’avantages mutuels pour l’une et l’autre partie.
C’est pourquoi, le tandem sénégalo-marocain s’oriente à présent vers un partenariat économique renforcé, tourné vers la réalisation concrète de projets communs de développement
En fait, le volet économique du partenariat entre le Sénégal et le Maroc et le renforcement des relations d’assistance, qui couvrent une dizaine de secteurs scellés dans 66 accords ainsi que ceux de l’électrification rurale dans le Nord du Sénégal et des pluies artificielles, devraient permettre au peuple sénégalais de bénéficier de l’expérience et du savoir-faire marocain en matière de développement et d’aménagement du territoire.
Ces deux thématiques constitueront l’essentiel des entretiens entre les deux Chefs d’Etat, mais également entre les membres de la délégation sénégalaise et leurs homologues marocains.
Par ailleurs, dès son arrivée à Casablanca, Capitale Economique du Royaume du Maroc, le Président de la République sénégalaise fut accueilli chaleureusement par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI et le peuple marocain, tout au long du trajet de la Place du Méchouar vers la Place des Nations-Unies, a réservé à l’Hôte du Maroc un accueil populaire après la cérémonie officielle d’accueil sous une salve de 21 coups de canon et avant dêtre convié à un Iftar officiel (rupture du jeûne) offert par le Souverain marocain.
En recevant le Président sénégalais, Sa Majesté Le Roi Mohammed VI a fait la démonstration parfaite que le Maroc, dont les racines sont en Afrique, a de tout temps œuvré pour des relations sereines, apaisées, fraternelles dans le respect et la dignité.
Le Maroc et le Sénégal sont deux peuples qui forment une seule famille qui n’entendent pas être séparés et qui feront tout pour contrer toute tentative de séparation comme le tentent en vain l’Algérie et son pantin du polisario.
Il est vrai, que les ennemis du Maroc et de l’amitié maroco-sénégalaise ont gommé de leur vision géostratégique le fait que les peuples marocain et sénégalais forment une seule famille, liée par les liens de sang et de mariage comme en témoignent de nombreux marocains d’origine sénégalaise et vice versa.
Je rappelerai aux ennemis du Maroc que depuis les présidences de Feu Léopold Sedar Senghor, d’Abdou Diouf, d’Abdoulay Wade puis aujourd’hui avec celle de Macky Sall, les positions du Sénégal envers le Maroc n’ont jamais changé.
Effectivement le Sénégal est l’un des pays africains qui a de tout temps soutenu ouvertement le Maroc dans ses efforts visant le parachèvement de son intégrité territoriale et le règlement pacifique du différend territorial du Sahara marocain, crée de toutes pièces par l’Algérie de Boumediene et la Libye de Kaddafi, deux régimes qui n’ont jamais lésiné sur les moyens pour financer et armer le Polisario.
Il est pertinent d’affirmer que Dakar a toujours considéré que le conflit au Sahara occidental constitue une réelle une menace pour la paix et la sécurité de la région du Sahel et subsaharienne, ne manque aucune occasion pour réitérer son ferme appui à la marocanité du Sahara, considère que la proposition marocaine d’une large autonomie au Sahara est la solution la plus réaliste pour le règlement de ce conflit artificiel et s’active pour le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine
Au sujet des ennemis du Royaume du Maroc et de leur marionnette du polisario, qu’ils sachent que l’Union Européenne vient une fois de plus, le 24 juillet 2013 à Rabat, de leur infliger une cinglante défaite en signant avec le Maroc l’Accord de Pêche, confirmant la justesse des arguments du Maroc et sa légitime souveraineté sur ses provinces sahariennes.
Le Lion de l’Atlas a rugi et les rares alliés du fennec se sont enfuis !
Une déroute monumentale d’une diplomatie d’une ère révolue, une tristesse pour leurs stratèges, adeptes des méthodes d’analyses poussierieuses, et, surtout, que de millions de dollars, provenant d’une rente pétrolière en chute libre, en lobbying anti-Maroc partis en fumée au détriment du bien-être du peuple algérien.

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