Sabotage de navires à l’entrée du Golfe, attaques contre des installations pétrolières saoudiennes, ingérences dans les affaires de ses voisins et menaces contre l’approvisionnement en pétrole du marché mondial: tels sont les principaux griefs formulés par le souverain saoudien, à la tête d’un royaume sunnite, à l’encontre son grand rival chiite, l’Iran.
Et d’appeler ses partenaires du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à se dresser ensemble, en dépit de leurs divisions, contre les "actions criminelles" de l’Iran.
"L’absence d’une réaction ferme et dissuasive face aux actes de sabotage de l’Iran dans la région l’a encouragé à les poursuivre et à les accentuer comme on le constate aujourd’hui", a estimé le souverain saoudien.
"Les récents actes criminels nous obligent à agir avec sérieux pour préserver la sécurité et les acquis du CCG", a-t-il affirmé.
Il a accusé l’Iran de ne pas avoir cessé durant quatre décennies de soutenir "le terrorisme, de nuire à la stabilité de la région et de poursuivre une politique d’expansion".
Dans un communiqué à l’issue de ses travaux, le sommet du CCG a exprimé sa solidarité avec l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis après les récentes attaques.
Il a rappelé l’Iran aux règles de "bon voisinage et de non ingérence dans les affaires d’autrui" et l’a appelé à cesser d’"armer et de financer les milices et les organisations terroristes". De même, le CCG a exhorté l’Iran à cesser ses "menaces de recourir à la violence".