Vernissage au Musée de Rabat de la grande exposition consacrée à « Ahmed Cherkaoui : entre modernité et enracinement »
L’exposition, qui se poursuit jusqu’au 27 août prochain, comprend des œuvres artistiques moins connues auprès du grand public d’Ahmed Cherkaoui, né en 1934 à Bejaâd et décédé en 1967 à Casablanca. Ces toiles artistiques appartiennent à des collections privées ou institutionnelles, marocaines ou internationales.
Cette manifestation culturelle s’inscrit dans le cadre des expositions dédiées à la création nationale (Faouzi Laatiris, "Volumes fugitifs" et une exposition autour de la création féminine au Maroc) et internationale.
L’exposition lève le voile sur l’évolution de la pensée artistique d’Ahmed Cherkaoui, "figure incontournable de l’abstraction marocaine", né en octobre 1934 à Boujad et décédé en 1967 à Casablanca.
Des œuvres de l’artiste Cherkaoui moins connues du public, issues de collection privées ou institutionnelles, marocaines ou internationales, sont également exposées à travers un parcours chronologique mettant en lumière le développement de sa recherche picturale, soulignent les organisateurs, notant que les visiteurs pourront aussi découvrir des œuvres du début de sa création à ses dernières toiles.
Des toiles réalisées par Cherkaoui en 1962 et 1963 dans lesquelles le travail du signe est consolidé seront également exposées au côté d’œuvres emblématiques à l’instar de "Chants de l’Atlas", "Mosquée bleue", "Solstice" et bien d’autres, ont fait savoir les intervenants.
En 1956, Ahmed Cherkaoui intègre l’École des Métiers d’Art de Paris, section arts graphiques et l’Académie des Beaux-arts de Varsovie en 1961, avant son retour en 1976 au Maroc pour contribuer à la reconstruction du champ culturel et artistique par le biais de l’éducation. Il décède la même année, laissant derrière lui une production de près de 200 œuvres.
Le jury scientifique de l’exposition "Ahmed Cherkaoui : entre modernité et enracinement" est composé d’Ibrahim Alaoui, Noureddine Cherkaoui et Mohamed Melihi.
En 1976, l’artiste Mohamed Melehi a publié une partie de l’œuvre d’Ahmed Cherkaoui dans une première étude documentaire.