"Le 23 janvier, le peuple vénézuélien a massivement réclamé la démocratie et la possibilité de déterminer librement son propre destin. Sa voix ne peut être ignorée", a dit la Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini, au nom des 28.
"L’UE appelle à l’ouverture immédiate d’un processus politique débouchant sur des élections libres et crédibles, conformément à l’ordre constitutionnel", a ajouté la chef de la diplomatie européenne dans un communiqué.
"Les droits civils, la liberté et la sécurité de tous les membres de l’Assemblée nationale, y compris de son président, Juan Guaidó, doivent être (…) pleinement respectés", a-t-elle prévenu.
Pour l’UE, "la violence et le recours excessif à la force par les forces de sécurité sont totalement inacceptables et ne résoudront certainement pas la crise".
"Le peuple vénézuélien a le droit de manifester pacifiquement, de choisir librement ses dirigeants et de décider de son avenir", a poursuivi Mme Mogherini.
L’UE et ses États membres disent "rester prêts à soutenir le rétablissement de la démocratie et de l’État de droit au Venezuela par un processus politique pacifique crédible, conformément à la constitution vénézuélienne".
L’Union européenne espère lancer en février un groupe international de contact pour tenter de trouver une sortie, selon la chef de la diplomatie européenne.