Valérie Trierweiler est « Hollandaise » depuis toujours

La compagne très discrète de François Hollande a donné une interview à Libération publiée ce samedi. Un long entretien dans lequel la journaliste de 47 ans minimise son rôle « politique » auprès du candidat PS à la présidentielle et lève un peu le voile sur sa personnalité.

Elle préfère être une "spectatrice engagée" et "regarder ce qui se passe". La compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, a donné interview au journal Libération publiée ce samedi. Un long entretien, dans lequel la journaliste de 47 ans se confie sur son engagement à gauche et son rôle auprès de son compagnon qu’elle défend. Pour Valérie Trierweiler, François Hollande sera un "un chef d’Etat digne et honnête".

Modeste, la compagne de François Hollande assure qu’elle n’a aucun rôle politique, juste une petite main, aux soins de François Hollande. "Je veille à ce que le manteau ou l’écharpe ne soient pas loin. Je gère aussi le thé et les pastilles au miel pour la gorge…", confie-t-elle. Elle n’est pas une femme politique et se borne à apporter son regard de femme, d’ailleurs elle n’a jamais pris part au comité stratégique. Quant à la polémique sur le bureau que le PS lui a dédié au sein du QG de campagne, elle réplique : "Ah, oui le 306 ! Il s’agit seulement d’un endroit pour répondre au courrier que je reçois, en tant que possible première dame…"

"Je suis socialement de gauche. Et hollandaise, je le suis depuis très longtemps. Une des premières même", voilà c’est dit, l’engagement à gauche de Valérie Trierweiler remonte à longtemps. Elle préfère s’amuser des petits noms dont elle est affublée : "duchesse" et la "princesse aux petits pois". D’ailleurs, elle refuse de ressembler à "Cosette", n’en déplaise à ses détracteurs.

"Pas vivre aux frais de l’Etat"

Sur son éventuel mariage avec François Hollande, surtout dans le cas de son élection à la présidence, elle assure qu’ils ne veulent pas se marier par obligation "Nous ne voulons pas nous marier par obligation". "C’est un sujet qui concerne notre vie privée. Si nous le décidions, vous ne le sauriez qu’après", promet-elle.

Quant aux attaques dont elle fait l’objet de la part de Nicolas Sarkozy, elle s’en étonne, d’autant que personne n’attaque Carla Bruni-Sarkozy. "J’ai beaucoup de mal à comprendre son attitude car personne n’attaque sa femme. Je ne vois pas ce qu’il a à se déchaîner contre moi. Ce n’est pas digne d’un président de la République".

Comme on lui demande comment elle conçoit le rôle de première dame, si François Hollande est élu le 6 mai, la journaliste affirme qu’elle "continuera à travailler d’une façon ou d’une autre". "Tout simplement, poursuit-elle, parce que j’ai besoin de gagner ma vie. J’élève mes trois enfants et je ne suis pas rentière. Je ne veux pas vivre aux frais de l’Etat". Valérie Trierweiler, qui a présenté vendredi sa dernière émission d’"Itinéraires" sur Direct 8, explique qu’il s’agit d’une suspension : "Nous verrons ce qu’il se passera le 6 mai. Je trouvais qu’être à l’antenne à la veille des scrutins pouvait prêter à confusion. je ne voulais pas prêter flanc à cette critique".

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