Union Africaine: la « Rasd », « vers la fin d’une aberration » (Jeune Afrique)

Au-delà du bloc traditionnel des amis du Maroc, à l’instar du Sénégal, du Gabon, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, plusieurs autres pays militent au sein de l’Union africaine (UA) pour une remise en question de la prétendue « Rasd », « un Etat qui n’existe que sur le papier », écrit l’hebdomadaire international « Jeune Afrique » à paraître dimanche.

Sous le titre "vers la fin d’une aberration", la publication relève que "la liste des 28 signataires de la motion de suspension de la RASD des activités de l’UA et de tous ses organes, déposée le 18 juillet est, à cet égard significative : y figurent quinze pays francophones, mais aussi la Libye, le Soudan, l’Erythrée, deux pays lusophones et une demi-douzaine d’anglophones".

L’hebdomadaire met également en avant la politique patiente du Maroc qui s’est traduite par un retournement de majorité au sein de l’UA, d’autant plus que les pays qui reconnaissent encore la "Rasd" au sein de cette Union sont désormais minoritaires.

"Jeune Afrique" souligne par ailleurs que le Roi Mohammed VI a additionné les tournées africaines, les accords de coopération économique, les aides humanitaires, l’envoi de troupes au sein des contingents onusiens, l’encouragement des hommes d’affaires marocains et la promotion du champ religieux.

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