Une semaine contre la vivisection

Comme tous les ans, les militants de la cause animale se mobilisent. C’est la semaine mondiale, pour la libération des animaux de laboratoires, semaine reconnue par les Nations Unies. L’occasion de sensibiliser l’opinion, à propos des tests sur les animaux.

Une semaine contre la vivisection
Officiellement, un peu plus de 2 millions d’animaux sont utilisés, chaque année, dans les laboratoires. L’Union européenne exige que les labos déclarent le nombre d’animaux utilisés. Mais il n’y a pas de pénalité si on ne le fait pas. Donc certains labos ne déclarent pas tout. Et d’autres ne déclarent rien du tout.

Donc impossible de savoir précisément combien d’animaux sont utilisés. Les associations avancent le chiffre de 10 millions d’animaux. En ajoutant : toutes les 12 secondes, un animal est victime de vivisection rien qu’en France. Selon eux, si on prend le monde entier, c’est 25 animaux, chaque seconde.

Dans 80% des cas, ce sont des rongeurs : souris, rats, hamster, lapins, cochons d’inde. Mais il y a aussi des poissons qu’on utilise notamment pour faire des recherches sur les cellules souches, pour lutter contre la leucémie. On utilise aussi des mollusques, des batraciens, des invertébrés, comme les Mouches. Pourquoi les mouches ? Parce que ça se reproduit très vite, ça ne coûte pas cher, et ça n’attire pas l’attention. Et qu’est-ce qu’on en fait ? De la recherche fondamentale. On les dissèque pour voir comment ça fonctionne, notamment le système nerveux.

On utilise aussi des chiens, des chats, et bien sûr des primates. Pas des grands chimpanzés, mais principalement des macaques. Là, c’est bien souvent pour la toxicologie. C’est à dire qu’on injecte (soit dans les veines, soit par masque à gaz), des molécules pour voir comment le singe réagit. Ce sont des animaux qui coûtent cher, donc on s’en sert pour des molécules un peu compliquées, destinées aux médicaments, pas pour des produits chimiques de base.

Aujourd’hui, les tests sur animaux servent beaucoup pour les produits chimiques en tous genres, pour la recherche médicale mais de moins en moins, pour les cosmétiques. Ca, c’est la bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle, c’est que, comme en Europe, ça coûte de plus en plus cher, et qu’il y a de plus en plus de pression, désormais, les laboratoires sous-traitent en Asie (Chine, Laos, Vietnam notamment).

Donc, officiellement, la tendance est à la baisse. Mais les associations restent en alerte. Il y a toujours beaucoup de lobbies des industries pharmaceutiques et chimiques. Des lobbies lourds, puissants. C’est pour cela que les militants veulent mobiliser le grand public. Justement, des actions de mobilisation, sont organisées cette semaine, et ce week end… dans une trentaine de villes.

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