Une quinzaine de jihadistes tués au Niger avec l’appui de Barkhane

L’armée nigérienne et la force française Barkhane ont "mis hors de combat" une quinzaine de jihadistes à la frontière malo-nigérienne, a annoncé l’état-major des armées françaises dans la nuit de samedi à dimanche.

"Dans la nuit du 27 décembre (…) un raid aérien combiné de chasseurs et d’hélicoptères Tigre a frappé" des jihadistes qui s’étaient regroupés au sud de la frontière, à proximité de Tongo Tongo, a indiqué l’état-major dans un tweet.

Des soldats nigériens et de Barkhane, appuyés par des hélicoptères français, se sont ensuite "emparés des différentes positions" au sol avant de procéder à une "fouille complète de toute la zone pendant les 48h qui ont suivi".

Au total, une quinzaine de jihadistes ont été "mis hors de combat", c’est-à-dire généralement tués selon la terminologie militaire, une "vingtaine de motos récupérées" et 26 armes, dont des mitrailleuses, ainsi que des munitions, saisies.

"Un exemple d’opération conjointe réussie à l’ouest du Niger", s’est félicitée la ministre française des Armées Florence Parly dans un tweet.

"La montée en puissance des armées du G5 Sahel se poursuit", a-t-elle ajouté en référence à la force conjointe mise en place par les cinq pays de la région (Niger, Mali, Tchad, Burkina Faso, Mauritanie) pour tenter de sécuriser leurs frontières.

Cette force antijihadiste, qui suscite beaucoup d’attentes, a subi un coup d’arrêt assez brutal après l’attaque de son QG le 29 juin au Mali.

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