Une partie importante de « nos élites » a déserté la bataille collective pour un Maghreb fort et uni (Aït Ahmed)

« Une partie importante de nos élites a déjà déserté la bataille collective pour un Maghreb fort, démocratique et uni dans la conquête de ses intérêts », a affirmé, samedi à Bouznika, Hocine Aït Ahmed, président du Front des forces socialistes en Algérie.

"Ce qui serait nouveau serait de réussir à repousser nos atavismes meurtriers, nos égoïsmes plus tribaux que nationaux et cette sorte de fatalisme qui nous pousse à accepter le pire quand le mieux nous semble trop lourd à supporter", a-t-il souligné dans une allocution devant le 8-ème congrès du parti du Progrès et du Socialisme (PPS) qui se tient à Bouznika du 28 au 30 courant.

Il a, à cet égard, exprimé son "inquiétude" de voir s’accumuler "les signes de la régression régionale" au moment où se "redessinent les rapports internationaux".

"Si les temps qui viennent ne sont pas abordés avec la lucidité et le sérieux qu’ils nécessitent, ils risquent de nous laisser en marge de l’histoire du monde", a-t-il poursuivi, estimant que "nous vivons dans un monde où la lutte pour les ressources, pour la puissance, pour la vie tout simplement, se fera au profit des nations qui participent à l’écriture de l’Histoire du monde et au détriment des nations en marge de cette histoire".

Les travaux de ce congrès de trois jours, initié sous le signe "Une nouvelle génération de réformes pour le Maroc de la démocratie", prendront fin dimanche avec notamment l’élection du secrétaire général du parti.

Source MAP

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