Une gendarme française proche d’un ami de Coulibaly suspendue de ses fonctions

Une femme gendarme soupçonnée d’avoir porté assistance à son compagnon écroué qui est un proche d’Amedy Coulibaly, le djihadiste qui a tué quatre juifs et une policière début janvier, a été suspendue, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.

Cette femme affectée au fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) est soupçonnée d’avoir porté, notamment, des lettres à son ami, en prison depuis la fin janvier pour des affaires de trafics d’armes et de stupéfiants.

Cet homme est soupçonné d’être proche d’Amedy Coulibaly, son téléphone ayant été localisé près du preneur d’otages au moment des faits, comme l’a révélé le Canard enchaîné.

Selon l’hebdomadaire satirique, la femme gendarme s’était convertie à l’islam et son compagnon avait pu entrer dans la caserne de Rosny sans éveiller l’attention.

Sa suspension "a trait à ses visites en prison", précise "l’Essor de la gendarmerie", revue de la gendarmerie.

Cette femme de 34 ans, formatrice dans le renseignement au fort de Rosny-sous-Bois, un site de la gendarmerie qui abrite deux services de pointe, l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) et le Service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD), précise le magazine.

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