Cette plainte avec constitution de partie civile s’appuie sur la règle de la compétence universelle, qui autorise un Etat à poursuivre les auteurs de certains crimes (crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crimes de génocide) quel que soit le lieu où le crime a été commis et la nationalité des auteurs ou des victimes.
Dans sa plainte, déposée lundi à Paris, l’Association marocaine pour la protection de l’enfance et l’éveil de la conscience de la famille note que l’ONU a rangé en juin la Syrie sur sa "liste de la honte" rassemblant les protagonistes de conflits qui recrutent, utilisent, tuent ou mutilent des enfants.