Ce sondage a été réalisé par téléphone du 16 au 22 août auprès d’un échantillon représentatif de 404 personnes, votants potentiels à la primaire socialiste et extraits d’un échantillon de 3.677 personnes, selon la méthode des quotas, par téléphone. Pour un échantillon de 404 personnes, la marge d’erreur est de 4 à 5 points, selon Ipsos.
La faible taille de cet échantillon impose de prendre ces résultats avec des précautions particulières. L’objet même du sondage -la primaire socialiste- rend l’exercice encore plus délicat car les sondeurs ne disposent pas de scrutin de référence pour affiner et comparer leurs chiffres, ce qu’ils peuvent faire avec les votes habituels (présidentielle, législatives etc.).
Second tour pas joué
Dans les intentions de vote, M. Hollande est largement en tête du premier tour (42%), contre 31% à Martine Aubry et 18% à Ségolène Royal, les trois autres candidats Arnaud Montebourg (5%), Manuel Valls (3%) et Jean-Michel Baylet (1%) étant très loin derrière.
10% des personnes interrogées n’ont pas exprimé d’intention de vote et parmi celles ayant exprimé un choix, 48% disent qu’il est définitif et 52% qu’il peut encore changer.
Vu la marge d’erreur, le second tour n’apparaît pas joué même si François Hollande est donné gagnant avec 53% face à Martine Aubry (47%). 9% des personnes interrogées n’ont pas exprimé d’intention de vote. Parmi celles ayant exprimé un choix, 60% disent qu’il est définitif et 40% qu’il peut encore changer.