Un responsable onusien salue le soutien du Maroc au Haut-Commissariat aux droits de l’homme
Le sous-secrétaire général aux droits de l’homme – Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme -, Andrew Gilmour, a salué, lundi à Fès, le soutien apporté par le Maroc au Haut-Commissariat, en vue de la promotion des droits de l’homme et la lutte contre toutes les formes de violence.
M. Glimour a souligné, à cette occasion, l’importance de ce genre de rencontres qui contribuent au rapprochement des vues, dans le but d’adopter des mécanismes et des programmes efficaces de lutte contre la torture, qui reste ‘’répandue dans nombre de pays’’, faisant part de la ‘’disposition du Haut-Commissariat à œuvrer dans un cadre participatif en vue de mettre un terme à ces pratiques’’.
De leur côté, MM. Aujjar et Ramid ont insisté sur la ‘’forte volonté’’ du Maroc de poursuivre sa coopération et son ouverture sur les mécanismes onusiens des droits de l’homme.
Ils ont rappelé l’adhésion du Maroc à des conventions internationales fondamentales des droits de l’homme, dont la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées et les protocoles facultatifs des principales conventions.
Le Royaume a aussi adhéré au protocole facultatif relatif au pacte international des droits civils et politiques et à la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, ont-ils poursuivi. Depuis mars 2014, les gouvernements du Chili, du Danemark, du Ghana, de l’Indonésie et du Maroc pilotent une initiative mondiale sur dix ans- L’initiative pour la convention contre la torture (CTI)- qui vise à promouvoir la ratification universelle de la convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et à renforcer sa mise en œuvre.
La CTI est une initiative d’Etats à Etats dont l’objectif est de favoriser l’échange de conseils techniques, le dialogue et la coopération entre Etats afin de les aider à surmonter les obstacles à la ratification et/ou à la mise en œuvre de la convention et de promouvoir le partage de bonnes pratiques en la matière.