Un point de vue citoyen des manifestations du 29 mai au Maroc

A tous ceux qui liront ce papier, je dirais ceci, en reprenant une chanson de Gérard Lenormand :
« Je viens vous chanter la balade des gens heureux, journalistes, pour votre première page, vous pouvez écrire ce que vous voulez, mais je vous offre un titre formidable, et je dis tu quand je parle à Dieu. Je ne suis ni une star et je n’ai ni titre ni grade », mais il faut hurler la vérité et celle-ci sera brève.

La faiblesse numérique des manifestants ce 29 mai est réelle et incontestable et de plus, le 22 mai dernier, les manifestants ont été hués et pourchassés par les habitants du quartier Sbata à Casablanca. Ils n’ont eu leur salut qu’à la présence des forces de sécurité.

Les citoyens marocains commencent en avoir assez de ces manifestations qui pourrissent leur quotidien. Si les commerçants ont largement manifesté leur hostilité contre les protestataires du 20 février, la raison est toute simple : il y a un gros risque de destruction ou de pillage de leur commerce, mais aussi un important manque à gagner.

A Casablanca, dans le quartier populaire de Sbata, et dans plusieurs autres villes, des banderoles attaquant le mouvement protestataire du 20 février ont été déployées, ce jour 29 mai, et les acteurs économiques dénoncent vivement les pertes causées par les manifestations continues.
C’est pourquoi, lors d’un sit-in organisé devant le siège du parlement, ces opérateurs ont exprimé leur exaspération face à l’instabilité et la paralysie que vit le secteur du commerce suite à ces manifestations organisées quotidiennement dans les villes marocaines.

En outre, ils ont appelé le gouvernement à fixer des règles pour les mouvements de protestation en, insistant pour que les sit-in et autres manifestations de protestations doivent être organiser dans un cadre de discipline et de légalité. A noter que les mouvements de manifestations ont eu un impact négatif ayant entrainé un manque à gagner estimé entre 40 et 50 PC.

En effet, les commerçants, artisans, cafetiers, restaurateurs et hôteliers ont pâti de la perturbation de la circulation et de l’absence d’esprit de civisme, arguant que la démocratie se fonde sur le respect de la liberté des autres.

C’est pourquoi, et je conclus, le gouvernement et les autorités concernées ont été mobilisés pour protéger les droits de cette catégorie qui a un rôle majeur dans la promotion de l’économie nationale, mais aussi les pour assurer la sécurité des personnes, des biens publics et privés et l’ordre public.

Farid Mnebhi.

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