Un homme abattu à l’aéroport d’Orly, trafic aérien suspendu

Un homme a été abattu samedi matin par les forces de sécurité à l’aéroport d’Orly, au sud de Paris, après avoir dérobé une arme à un militaire en patrouille dans le cadre de la lutte antiterroriste, et le trafic aérien a été suspendu.

Vers 07H30 GMT, "un homme a dérobé une arme à un militaire puis s’est réfugié dans un commerce de l’aéroport avant d’être abattu par les forces de sécurité", a déclaré à l’AFP un porte-parole du ministère de l’Intérieur.

Le "trafic aérien a été complètement interrompu" pour cet aéroport international, a annoncé l’aviation civile.

Il n’y a pas eu de blessé, a précisé le ministère de l’Intérieur. Les deux terminaux d’Orly (Sud et Ouest) ont été fermés et les passagers étaient en cours d’évacuation, a indiqué Aéroports de Paris (ADP).

Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux s’est rendu sur place, a annoncé son ministère.

Une opération de déminage était en cours pour déterminer si l’homme était porteur ou non d’explosif, a précisé à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur Pierre-Henry Brandet.

Un périmètre de sécurité a été mis en place et d’importants moyens policiers ont été engagés, a-t-il précisé.

"On faisait la queue pour l’enregistrement sur le vol en direction de Tel Aviv quand on a entendu trois ou quatre coups de feu à proximité", a indiqué à l’AFP un voyageur, Franck Lecam, 54 ans, qui se trouvait samedi matin sur les lieux.

"On est tous devant l’aéroport à environ 200 m du hall d’entrée. Il y a des policiers, des secours, des militaires partout qui courent dans tous les sens", a ajouté M. Lecam.

Le militaire auquel l’arme a été dérobée, en patrouille à l’aéroport d’Orly-Sud, fait partie de l’opération Sentinelle, mise en place à la suite des attentats de janvier 2015 à Paris. Cette série d’attaques terroristes meurtrières avaient notamment visé le journal Charlie Hebdo et une supérette cacher.

Depuis les attentats de novembre 2015 à Paris et en région parisienne (130 morts), la France vit sous le régime de l’état d’urgence qui a été prolongé plusieurs fois et doit rester en vigueur jusqu’au 15 juillet prochain.

Jeudi, après l’explosion d’un courrier piégé au siège parisien du Fonds monétaire international (FMI) le président français François Hollande avait estimé que cet événement notamment conduisait "à justifier l’état d’urgence".

Avec AFP

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