Le ministère a annoncé qu’une enquête interne avait établi que M. McCabe avait fait des révélations non autorisées aux médias et n’avait pas été complètement honnête "en de multiples occasions" dans le cadre de l’enquête menée par l’inspecteur général du ministère de la Justice.
"Le FBI attend de chacun de ses employés qu’il adhère aux normes les plus hautes d’honnêteté, d’intégrité et de responsabilité", a déclaré dans un communiqué le ministre de la Justice Jeff Sessions. La décision de limoger M. McCabe a été prise "après une enquête complète et équitable", a dit M. Sessions.
Le président Donald Trump a rapidement salué sur Twitter le limogeage de M. McCabe, qu’il avait depuis des mois dans son collimateur. "Andrew McCabe VIRÉ, un grand jour pour les hommes et les femmes du FBI qui travaillent dur – Un grand jour pour la démocratie", a écrit M. Trump.
Le président a une nouvelle fois attaqué à cette occasion James Comey, qu’il avait limogé de son poste de directeur du FBI en mai 2017.
M. McCabe a réagi à son licenciement par un communiqué virulent, se déclarant victime d’une "guerre" menée par l’administration Trump contre le FBI et contre le procureur spécial Robert Mueller, qui enquête sur les allégations d’ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle et de collusion entre l’équipe de campagne de M. Trump et des responsables russes. "Voici la réalité: je suis isolé et traité de la sorte pour le rôle que j’ai joué, les décisions que j’ai prises et ce dont j’ai été témoin après le limogeage de James Comey", a écrit McCabe.
Selon lui, l’enquête menée par l’inspecteur général du ministère de la Justice "a fait partie d’une entreprise sans précédent, conduite par le président lui-même, pour me chasser de mon poste, détruire ma réputation et peut-être me priver d’une pension de retraite que j’ai gagnée en 21 ans de travail".
Atlasinfo avec afp