UOIF : « la République ne doit pas faire la police » (Mgr André Vingt-Trois)

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Interrogé par Europe 1 Monseigneur André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France (CEF) est revenu sur le congrès de l’Union des Organisations Islamiques l’UOIF. Quatre prédicateurs musulmans invités à cette rencontre des Musulmans de France au Bourget ont été interdits de séjour.

Pour Monseigneur André Vingt-Trois cette prise de position est justifiée en cas de troubles à l’ordre public. "S’il y avait un trouble à l’ordre public, c’est normal que les responsables de l’ordre public prennent des mesures. S’il y avait un risque de trouble à l’ordre public, c’est normal qu’ils prennent des précautions", estime le président de la Conférence des évêques de France. "C’est important pour le gouvernement de manifester qu’un certain nombres d’orateurs porteurs de violences n’étaient pas les bienvenus", poursuit-il.

Toutefois, il s’oppose à une trop grande intervention de l’État dans la religion. "Je ne pense pas que la République soit chargée de faire la police à l’intérieur du corps religieux. Si on a séparé l’état des églises, si la République ne reconnaît aucun culte, ça ne lui donne pas le pouvoir de gérer les religions à l’interne", estime-t-il.

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