Sur 168.702 votes dépouillés, Jean-François Copé l’emporterait de 2.190 voix après avoir gagné les Bouches-du-Rhône, ainsi que le Var d’une centaine de voix, selon l’entourage du secrétaire général de l’UMP. En revanche, François Fillon l’aurait emporté dans les Alpes-Maritimes.
Dernier rebondissement dans une soirée électorale qui n’en manque pas, l’équipe Copé a toutefois annoncé dimanche soir avoir saisi la COCOE, la commission électorale de l’UMP, pour contester les résultats dans la 1ère circonscription de Nice (Alpes-Maritimes). Alors que 1.178 enveloppes ont été trouvées dans l’urne, seules 590 signatures figureraient sur les listes d’émargement.
Ils contestent aussi les résultats du 2e bureau de vote du XVIe arrondissement de Paris. Selon le directeur de cabinet de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, il y a dans ce bureau 40 enveloppes de plus que de signatures d’émargement.
Si ces plaintes étaient validées par la COCOE, les voix de ces bureaux de vote ne seraient pas prises en compte dans les résultats finaux.
Ce "scrutin très serré, c’est déjà une victoire pour Jean-François", a affirmé dimanche soir Guillaume Peltier (pro-Copé) sur BFMTV. A son arrivée au siège de l’UMP, Christian Jacob, un proche de Copé, se voulait "confiant": "je pense qu’on est vraiment en voie de gagner mais bon… on le saura dans quelques heures".