Tunisie : un jihadiste tué était Algérien et frère d’un ex-chef d’Aqmi

Les autorités tunisiennes ont indiqué lundi qu’un dirigeant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) abattu dimanche était de nationalité algérienne et le frère de l’ex-chef d’un groupe lié au réseau extrémiste.

Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a affirmé que l’Algérien Mourad ben Hamadi Chayeb était "l’un des dirigeants les plus dangereux", ayant participé à plusieurs attaques contre des soldats et des membres des forces de sécurité en Tunisie ces dernières années.

La veille, le ministère de la Défense avait annoncé que ce "dirigeant terroriste du groupe Okba ibn Nafaa a été tué lors d’une opération antiterroriste menée dans la zone montagneuse de Kasserine (centre-ouest)".

Il s’agit du "frère du terroriste algérien Lokman Abou Sakhr tué en 2015" lors d’une opération également à Kasserine, près de la frontière algérienne, a précisé le ministère de l’Intérieur.

Les autorités tunisiennes avaient présenté Lokman Abou Sakhr comme le chef du groupe Okba ibn Nafaa, la branche locale d’Aqmi.

Les massifs montagneux de Kasserine restent un repaire pour des groupes jihadistes, comme Jund al-Khilafa, affilié à l’organisation Etat islamique (EI), et Aqmi.

Des opérations de ratissage y sont régulièrement menées par les forces de l’ordre.

La Tunisie a été confrontée après sa révolution en 2011 à un essor de la mouvance jihadiste, responsable de la mort de plusieurs dizaines de soldats et de policiers, mais aussi de civils et de touristes étrangers.

Même si la situation sécuritaire s’est nettement améliorée, le pays reste sous état d’urgence depuis l’attentat suicide commis à Tunis contre la sécurité présidentielle (12 agents tués) en novembre 2015.

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