Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, le FMI juge, dans son rapport sur la situation économique de la Tunisie, que "les principaux défis que la Tunisie se doit de relever consistent en la résorption du chô mage et des disparités régionales", précisant que "la réalisation d’un taux de croissance de l’ordre de 6 % est possible pour peu que les réformes structurelles programmées par le gouvernement soient engagées dans les délais impartis".
"Ces réformes concernent principalement la consolidation de l’investissement privé, la mobilisation des financements extérieurs requis annuellement et l’amélioration du climat des affaires, en plus de la réforme des systèmes d’éducation et de la modernisation du secteur bancaire", a ajouté la même source.
Par ailleurs, l’institution de Bretton Woods a exhorté le gouvernement d’adopter le plus tôt possible une démarche visant à rééquilibrer les politiques financière et monétaire afin de garantir la stabilité économique du pays, et à consolider le contrôle bancaire, qui reste "en deçà des standards en vigueur dans ce domaine".