Tunisie : 21 terroristes tués et 6 autres arrêtés à Ben Guerdane

Vingt-et-un terroristes ont été tués et 6 autres arrêtés dans les accrochages en cours entre les forces armées tunisiennes et des assaillants à Ben Guerdane, à la frontière libyenne, selon un nouveau bilan officiel.

Quatre citoyens ont trouvé la mort dans des attaques simultanées contre les commandements de la garde nationale (gendarmerie) et de la sûreté et une caserne de l’armée, ont indiqué les ministères de la Défense nationale et de l’Intérieur dans un communiqué conjoint. Une source médicale avait fait état de la mort de 7 civils, dont une fillette de 12 ans.

"La traque de ces groupes se poursuit de la part de forces combinées, avec la sécurisation des entrées de la ville et des sites névralgiques", a ajouté la même source.

Le communiqué fait aussi part "de l’intensification des patrouilles aériennes dans la région et au niveau de la bande frontalière, ainsi que la fermeture des poste-frontières à Ras Jedir et Dehiba", les deux principaux points d’accès entre les deux pays.

De violents accrochages ont éclaté, aux environs de 05H15 (GMT+1), quand un nombre indéterminé d’hommes armés ont tenté de prendre d’assaut des installations militaires et sécuritaires, situées dans le centre de la ville.

Au terme d’une réunion d’urgence convoquée par le chef de gouvernement Habib Essid, les ministres de la Défense nationale et de l’Intérieur ont été dépêchés pour "superviser" les opérations militaires dans la zone sud-est, où de grands renforts ont été envoyés pour maîtriser la situation et pourchasser les assaillants.

Mercredi dernier, cinq membres d’un groupe armé venant de Libye ont été tués dans des affrontements avec les forces armées tunisiennes dans une commune proche de Ben Guerdane.

Un colonel de l’armée a été blessé dans l’assaut donné à la maison où s’étaient réfugiés les terroristes dans la localité de Laaouija, à 12 km du chef-lieu de la province. Un citoyen a été mortellement touché dans les affrontements.

Les autorités tunisiennes nourrissent de vives préoccupations quant aux risques de détérioration de la situation sécuritaire dans le pays voisin, dans le cas d’une intervention militaire occidentale.

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