Le portrait ainsi dressé souligne que presque tous les imams actifs en Flandre sont d’origine étrangère. Beaucoup ne parlent pas ou peu la langue et sont peu intégrés dans le contexte local.
Les auteurs de l’étude constatent également que beaucoup de jeunes sont prêts à reprendre le flambeau de la gestion des moquées. "Fournir une formation aux imams pourrait apporter une solution", selon le ministre Bourgeois. Le ministre de l’Enseignement Pascal Smet évalue cette possibilité.
Geert Bourgeois souligne que de nombreuses mosquées se situent à une période charnière entre deux générations. "Le travail effectué par la première génération constitue une bonne base pour continuer à évoluer vers des mosquées en phase avec leur époque, intégrées dans leur environnement et capables de communiquer avec la société au sens large", estime encore le ministre Bourgeois.