Juppé : "L'antisémitisme a reculé" par Europe1fr
"Je comprends qu’on puisse se poser la question de savoir s’il y a eu une faille ou pas. Comme je ne sais pas s’il y a eu une faille, je ne peux pas vous dire quel genre de faille mais il faut faire la clarté là dessus", a-t-il déclaré à la radio Europe 1.
Interrogé pour savoir pourquoi la France ne consacrait pas davantage de moyens pour mieux contrô ler le petit nombre de jihadistes français recensés, le ministre a répondu: "Ils sont contrôlés" et Mohamed Merah "a été interrogé récemment par les services de renseignement".
Son collègue de l’Intérieur, Claude Guéant, défendait jeudi dans le même temps à la radio RTL l’enquête ayant conduit à Mohamed Merah, soupçonné d’être l’assassin de sept personnes et d’appartenir à l’islamisme radical après deux voyages au Pakistan et en Afghanistan en 2010 et 2011.
"La DCRI (renseignement intérieur) suit beaucoup de personnes qui sont engagées dans le radicalisme islamiste. Exprimer des idées, manifester des opinions salafistes ne suffit pas à déférer à la justice", a déclaré Claude Guéant.
Plusieurs experts, renforcés par des témoignages qui commencent à filtrer dans les médias, se sont interrogés sur la surveillance des jihadistes par les services de renseignement et l’incapacité des forces de l’ordre françaises à arrêter rapidement Mohamed Merah après ses premiers meurtres.