Terrorisme: la Belgique et l’Allemagne échangent leurs données ADN

La Belgique et l’Allemagne échangent depuis fin avril leurs données ADN en vue de renforcer la lutte contre la criminalité transfrontalière et, plus particulièrement, contre le terrorisme et la criminalité organisée, ont annoncé lundi le parquet fédéral belge et l’Institut national de criminalistique et de criminologie (Incc).

Dans un communiqué commun, cité par l’agence belge de presse Belga, le parquet et l’Incc ont précisé que grâce aux premiers échanges belgo-allemands, 2.943 correspondances entre un profil belge et un profil allemand ont été mises en évidence. "On observe 52 profils dans des affaires de meurtre et 91 dans des affaires de mœurs mais aussi 330 profils issus de dossiers de vols", a ajouté la même source.

"Cela nous permettra de mieux combattre le crime organisé, certainement dans la zone frontalière où les auteurs franchissent souvent la frontière pour aller commettre leurs méfaits", a indiqué, pour sa part, le ministre belge de la Justice, Koen Geens, cité dans le communiqué.

"Cela vaut certainement aussi pour la recherche de suspects ou pour les enquêtes sur des auteurs de faits liés au terrorisme qui opèrent au sein d’un réseau international. En établissant des concordances entre les données ADN avec nos pays voisins, nous serons en mesure de détecter plus rapidement les auteurs et de les déférer en justice’’, a ajouté le ministre.

Belga précise que des échanges de données ADN existent déjà entre la Belgique et les Pays-Bas depuis fin juillet 2014 et la France depuis janvier 2015 et qu’une coopération similaire doit être conclue ce mois-ci avec le Grand-Duché de Luxembourg.

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