Son collègue William Daniels, épargné par le bombardement qui a coûté la vie à Rémi Ochlik et Marie Colvin, raconte pour sa part qu’ils ont été évacués par les opposants à Bachar al-Assad dans un endroit moins exposé que le quartier de Bab Amro, pilonné par l’armée syrienne, afin que la jeune femme reçoive des premiers soins. "J’espère que les autorités françaises peuvent nous aider le plus rapidement possible parce que c’est difficile ici, on n’a pas d’électricité, on n’a pas beaucoup à manger (…) il faut sortir assez rapidement d’ici par un moyen médicalisé", lance-t-il. Un médecin intervient également pour préciser ce dont Edith Bouvier a besoin. Pendant les six minutes que dure le document, quelques explosions sont entendues au loin.