Syrie : début du 7ème round de négociations le 10 juillet à Genève

Le 7ème round des négociations sur la paix en Syrie, sous l’égide de l’ONU, commencera le 10 juillet à Genève, a annoncé samedi l’envoyé spécial de l’ONU sur la Syrie, Staffan de Mistura, dans un communiquéi.

"L’envoyé spécial souhaite annoncer qu’il va convoquer le 7ème round des négociations intra-syriennes, l’arrivée des délégations est prévue le 9 juillet et le début du round le 10 juillet", indique M. de Mistura dans son communiqué.

En outre, l’envoyé spécial a d’ores et déjà annoncé la tenue de deux autres rounds, en août et en septembre prochain.

Parallèlement aux sessions intra-syriennes, les réunions d’experts chargés des questions constitutionnelles et légales, mises en place lors du 6ème round, vont se poursuivre, indique encore M. de Mistura.

Dans ce contexte, M. de Mistura a demandé aux "invités de se préparer activement pour ce round de discussions dans ce cadre".

Le 6ème round de négociations de paix sur la Syrie s’est terminé le 19 mai dernier, après 4 jours de discussions, sans réel progrès et sur fonds de tension.

Seule avancée tangible lors de ce round : des entretiens de fonctionnaires de l’ONU avec des experts du gouvernement et de l’opposition pour aborder "des questions juridiques et constitutionnelles".

A la fin du 6ème round, M. de Mistura avait expliqué que, faute de temps, les parties en présence n’avaient pas pu discuter des quatre sujets à l’ordre du jour : lutte contre le terrorisme, gouvernance (terme flou pour évoquer une transition politique), nouvelle Constitution et organisation d’élections.

En six ans, la guerre en Syrie a causé la mort de plus de 320.000 personnes, chassé plus de la moitié des Syriens de leurs foyers et détruit l’économie et les infrastructures de ce pays du Proche-Orient.

Elle a également été émaillée d’atrocités : massacres de civils, usage d’armes chimiques… Cette semaine encore, les Etats-Unis ont accusé le régime syrien du président Bachar al-Assad d’avoir brûlé dans un "crématorium" une partie des milliers de prisonniers assassinés ces dernières années.

afp

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