Syrie: Trump et Poutine ont évoqué la question des zones de sécurité

Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine ont eu mardi une « très bonne conversation » téléphonique sur la Syrie, au cours de laquelle ils ont abordé la question des zones de sécurité, selon le compte-rendu de la Maison Blanche.

Lors de cet échange, les deux dirigeants sont tombés d’accord sur le principe d’une rencontre en marge du sommet du G20 début juillet à Hambourg, en Allemagne.

Cette troisième conversation entre les deux chefs d?État depuis l’arrivée de M. Trump à la Maison Blanche en janvier était aussi la première depuis un regain de tensions entre Moscou et Washington après les frappes américaines en Syrie.

Les deux présidents ont convenu que "les souffrances en Syrie duraient depuis beaucoup trop longtemps" et que toutes les parties devaient faire tout leur possible pour mettre fin à la violence, a indiqué l’exécutif américain.

La discussion a en particulier porté sur "les zones de sécurité, ou de désescalade pour atteindre une paix durable", a précisé le texte.

Selon le Kremlin, les deux hommes ont par ailleurs souhaité intensifier le dialogue entre leurs ministres des Affaires étrangères respectifs pour trouver une issue au conflit syrien.

Ils ont enfin affiché leur volonté de "travailler ensemble pour éradiquer le terrorisme", selon la Maison Blanche.

Donald Trump a prôné lors de sa campagne électorale et au début de sa présidence un rapprochement avec la Russie, mais cette volonté tarde à se concrétiser après plus de 100 jours au pouvoir, et les désaccords entre les deux pays se multiplient sur la Syrie, l’Ukraine, la Corée du Nord ou l’Afghanistan.

Une rencontre tendue à Moscou en avril entre les chefs des diplomaties russe et américaine, Sergueï Lavrov et Rex Tillerson, n’avait guère fait que constater les divergences patentes dans les approches des deux puissances nucléaires sur les principaux dossiers.

Les deux hommes doivent de nouveau se rencontrer le 10 ou le 11 mai à Fairbanks (États-Unis), en marge d’un sommet sur l’Arctique, selon la diplomatie russe.

Avec AFP

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