A l’issue de sa réunion parlementaire, le Premier ministre assure qu’«il n’est pas question pour la France d’agir seule» et appelle à une coalition. «Il y a un enjeu pour la sécurité collective. […] Plus personne n’en nie la réalité [de l’attaque chimique, ndlr] La France est donc déterminée à sanctionner l’usage de l’arme chimique par le régime de Assad et de le dissuader d’y recourir à nouveau par une action ferme», précise-t-il tout en qualifiant al-Assad de «dictateur». Toutefois, «nous sommes convaincu qu’il y aura en Syrie qu’une solution politique», affirme-t-il.
Depuis que Barack Obama a révélé samedi vouloir finalement consulter le parlement américain le 9 septembre avant de frapper le régime de Bachar al-Assad, le président de la République française est le seul sur la scène internationale à vouloir sanctionner au plus vite la Syrie, après les attaques à l’arme chimique du 21 août.