"Il y a une protection à apporter à un peuple en danger", a déclaré le chef de l’Etat, en marge de sa visite aux Jeux olympiques de Londres. "Mon devoir est de convaincre au conseil de sécurité ceux qui sont réservés ou résistent à l’idée d’une pression plus forte sur la Syrie", a-t-il ajouté, citant notamment le veto de la Russie, qui a jusqu’à présent, avec la Chine, refusé toute résolution contraignante de l’ONU.
"Mon devoir est de continuer de faire cette pression. Nous allons y parvenir, je l’espère, car la France va prendre la tête du conseil de sécurité, nous allons avoir la présidence. Et nous allons travailler pour une résolution", a affirmé M. Hollande.
La France s’apprête à prendre le 1er août la présidence tournante du conseil de sécurité de l’ONU.
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé lundi matin sur RTL que Paris allait demander "avant la fin de la semaine" une réunion d’urgence, au niveau ministériel, du conseil de sécurité.
Son homologue britannique William Hague devait s’entretenir avec lui dans l’après-midi de "la crise en Syrie et de la bataille d’Alep", selon un message de son compte Twitter rediffusé par le quai d’Orsay.