Dans un communiqué, la mission d’enquête de l’OIAC indique que "du chlore a été libéré de deux cylindres par impact mécanique dans le quartier d’Al Talil, à Saraqeb", ville du nord-ouest du pays, ajoutant que des saisies d’échantillons dans la région ont également "montré une présence inhabituelle de chlore dans l’environnement local".
Onze personnes ont été traitées le 4 février dernier pour difficultés respiratoires dans la ville de Saraqeb, avait déclaré à l’époque l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Le chef de l’OIAC, Ahmet Uzumcu, a condamné "l’usage de produit chimiques toxiques en tant qu’armes par qui que ce soit, pour quelque raison que ce soit, et quelles que soient les circonstances. Ces actes sont contraires à l’interdiction absolue des armes chimiques".
Une autre mission de l’OIAC est chargée d’une enquête dans la ville syrienne de Douma, dans la Ghouta, aux portes de Damas, et attend les résultats sur des accusations d’attaque au chlore et au gaz sarin qui ayant fait au moins 40 morts le 7 avril.