Syrie: 21 morts, en majorité iraniens, dans les raids israéliens

Le bilan des victimes des raids israéliens ayant visé en Syrie des positions militaires du régime de Bachar al-Assad et de son allié iranien est monté à 21 morts, en majorité « iraniens », selon un nouveau chiffre annoncé mardi par une ONG.

Les frappes israéliennes ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi. Elles ont visé des entrepôts de missiles ou de munitions tenus par les forces iraniennes et leurs alliés près de Damas, et des centres de la défense anti-aérienne du régime syrien aux abords de la capitale et dans le sud du pays, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Le bilan des morts a été revu à la hausse après une vérification de l’identité des victimes, a indiqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.

"Il y a 15 morts étrangers, dont 12 des forces iraniennes", a-t-il rapporté, sans être en mesure de définir la nationalité des trois autres victimes. "Six Syriens des forces du régime ont été tués", a-t-il ajouté.

Lundi, un premier bilan de l’OSDH avait fait état de 11 combattants tués, dont quatre Syriens.

Selon l’armée israélienne, l’Etat hébreu a frappé des objectifs appartenant à la Force al-Qods des Gardiens de la Révolution (armée d’élite iranienne), à savoir la plus importante plateforme logistique de cette unité en Syrie –située à l’aéroport de Damas–, des entrepôts de munitions, un centre d’entraînement et un autre de collecte du renseignement.

Israël s’en est aussi pris à des batteries syriennes qui avaient décoché des dizaines de missiles vers les appareils israéliens, a dit à des journalistes un porte-parole de l’armée israélienne, le lieutenant-colonel Jonathan Conricus.

Ces raids sont parmi les plus importants menés par Israël depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, a affirmé M. Abdel Rhamane, qui a indiqué qu’une des pistes atterrissage de l’aéroport international de Damas avait notamment été endommagée.

Ces hostilités, présentées par Israël comme la riposte à un tir de missile iranien, sont le dernier épisode en date d’un affrontement qui a vu Israël attaquer à de multiples reprises en Syrie, affirmant viser des positions iraniennes ou des convois d’armes destinés au Hezbollah libanais, un autre allié du régime syrien et ennemi de l’Etat hébreu.

Déclenché avec la répression de manifestations par le pouvoir de Bachar al-Assad, le conflit en Syrie s’est complexifié avec l’implication de puissances étrangères. Il a fait plus de 360.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.

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