Suspension des contacts UE-Maroc : l’Andalousie craint des effets négatifs sur le secteur de la pêche locale

La conseillère (ministre) de l’Agriculture et de la pêche de la région de l’Andalousie, Carmen Ortiz, a réitéré la préoccupation de l’exécutif régional quant aux possibles effets négatifs de la suspension des contacts entre le Maroc et l’Union européenne (UE) sur le secteur de la pêche locale.

Mme Ortiz, qui s’est réuni lundi à Madrid avec la ministre espagnole de l’Agriculture et de l’environnement Isabel Garcia Tejerina, a fait part de l’inquiétude aussi des opérateurs andalous du secteur de la pêche face aux possibles effets de la décision du Maroc de suspendre ses contacts avec l’UE sur le renouvellement des licences de pêche dans les eaux marocaines délivrées à la flotte andalouse.

"Il est vrai que le protocole de pêche entre l’UE et le Maroc est en vigueur jusqu’à 2018, mais les licences de pêche doivent être renouvelées tous les trois mois", a-t-elle dit dans des déclarations à la presse à l’issue de cette réunion.

Mme Ortiz a rappelé que le prochain renouvellement des licences de pêche accordées à la flotte andalouse est prévu à la fin du mois de mars courant, formant le vœu que cette opération ne soit pas affectée par la suspension des contacts entre le Maroc et les Vingt huit.

La ministre andalouse avait déclaré récemment que son gouvernement espère que la pêche et l’agriculture, deux secteurs "sensibles" de l’économie andalouse, ne soient pas affectés par la décision du Maroc.

Le gouvernement marocain avait décidé en février dernier de suspendre tout contact avec les institutions européennes, à l’exception des échanges au sujet du recours relatif à l’accord agricole signé entre le Royaume du Maroc et l’Union Européenne.

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