Suspension confirmée pour Valverde

L’appel du coureur espagnol a été rejeté. Il avait été interdit de compétition sur le sol transalpin par le Comité national olympique italien (CONI). La sanction reste donc en vigueur jusqu’au 10 mai 2011. Alejandro Valverde, qui vient de terminer 2e de Paris-Nice, a été éclaboussé par l’affaire Puerto, dévoilée en 2006 mais classée deux fois par la justice espagnole. Le CONI avait analysé un échantillon d’une poche de sang saisie chez le Dr Fuentes, acteur n°1 de ce scandale, et attribuée au coureur espagnol.

L’Union cycliste internationale peut maintenant décider d’étendre cette suspension au reste du monde. Dans un communiqué, elle a déclaré avoir accueilli «très favorablement la décision du TAS, qui confirme les convictions qu’elle s’était formées sur la base de l’étude approfondie du dossier». Elle s’est engagée à entamer «les procédures adéquates pour arriver à une suspension applicable au niveau international». Lundi, Alejandro Valverde avait déclaré dans une interview qu’il avait l’intention de poursuivre sa carrière, si le TAS donnait raison au CONI.

Après l’annonce faite par l’instance juridique ce mardi, les avocats du coureur espagnol ont déclaré qu’ils faisaient appel devant la justice fédérale suisse. Ils estiment qu’un des juges du TAS est partial car il a travaillé pour l’Agence mondiale antidopage. Ils considèrent également que le Tribunal arbitral du sport n’a pas respecté une décision de la justice espagnole interdisant l’utilisation de preuves recueillies dans le cadre de l’enquête judiciaire. Les chances d’Alejandro Valverde restent cependant faibles. La justice fédérale suisse a débouté quasiment tous les sportifs qui ont fait appel devant elle au cours des dernières années.