Sijilmassi se félicite de la dynamique créée à Marseille pour la relance de l’UpM

Sijilmassi se félicite de la dynamique créée à Marseille pour la relance de l
Le Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), M. Fathallah Sijilmassi, s’est félicité de la dynamique créée cette semaine à Marseille pour la relance de l’Union, avec pas moins de trois forums ayant le mérite de mobiliser décideurs politiques, parlementaires, jeunes et acteurs de la société civile autour du projet euro-méditerranéen.

"Les différentes réunions méditerranéennes qui ont eu lieu cette semaine à Marseille dans le cadre global de l’Union Pour la Méditerranée ont permis de mobiliser décideurs politiques, sociétés civiles et jeunesses autour de l’impérieuse nécessité de donner un coup d’accélérateur opérationnel au renforcement du partenariat euro-méditerranéen", a-t-il déclaré à la MAP, en marge de sa participation au Forum Anna Lindh clô turé dimanche.

Placé sous le signe "Citoyens pour la Méditerranée", ce forum a pris le relais du 3-ème Forum des Autorités Locales et Régionales de la Méditerranée (3-4 avril) avant de clô turer ses travaux avec le premier sommet des présidents des parlements de l’Union pour la Méditerranée (6-7 avril), dans une démarche "inédite" favorisant un échange tripartite société civile-élus locaux-parlementaires.

Pour le diplomate marocain, l’ampleur des défis, en particulier celui de l’emploi, ainsi que l’existence de potentialités "largement inexploitées" mettent en évidence la centralité de trois réalités: "la nécessité de percées significatives et concrètes dans le processus d’intégration régionale, notamment au Maghreb, la priorité de l’emploi, et la participation active des jeunes, des femmes et de la société civile".

"Trois réalités qui sont pour moi, en tant que Secrétaire Général de l’UPM, un priorité sur lesquels nous développons des actions concrètes", a-t-il affirmé.

M. Sijilmassi avait auparavant décliné sa vision de l’UpM, lors d’un débat animé sous le thème: "Quelles opportunités les jeunes, Quelles sociétés pour demain", dans le cadre du Forum de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures, présidé par M. André Azoulay, qui a mobilisé à Marseille les dirigeants de 1.200 ONG venues de 43 pays.

A ses yeux, "la revitalisation", "la redynamisation", voire "la redéfinition" de l’UpM est surtout basée sur "une vision très lucide et pragmatique de ce qui se passe sur le terrain et de toutes les évolutions qui ont pu avoir lieu sur l’ensemble des questions euro-méditerranéennes".

Il reste convaincu que la Méditerranée "a un contenu", même si à ce sujet "on a tous essayé, des discours angéliques aux plus pessimistes", car "au-delà de tous ces discours, ce qui est certain c’est que l’immobilisme et l’inertie n’est pas la solution".

C’est la raison pour laquelle l’UpM telle qu’il promeut doit être basée sur trois principes fondamentaux, dont le premier est celui de la promotion de la coopération régionale.

"L’intégration régionale en Méditerranée est l’une des plus faibles au monde et ceci est inadmissible en 2013, sachant que si nous voulons réellement avoir un cercle vertueux pour la création de l’emploi qualitatif et pas uniquement quantitatif, il s’agit bien entendu d’avoir une corrélation forte avec cette croissance qui ne peut venir que d’une intégration régionale qui ouvre les marchés, les perspectives de développement et de création de l’emploi", a-t-il plaidé.

En second lieu, le SG de l’UpM défend une action sur la base de géométrie variable, "un concept fondamental pour tirer les enseignements de tout ce que nous avons fait dans le passé au niveau de l’action euro-méditerranéenne".

"L’UpM est composée de 43 pays membres, il faut donc faire des actions à 43", a souligné le diplomate marocain qui veut bien s’inspirer en la matière de l’exemple "le plus sophistiqué" de l’Union européenne à 27, bientô t à 28 avec l’adhésion de la Croatie au 1-er juillet.

"L’Union européenne a elle-même grandi et continue à évoluer sur la base des géométries variables qui vont vers le sens de l’inclusion progressive de l’ensemble des pays qui le souhaitent", a expliqué M. Sijilmassi, convaincu que le principe de la géométrie variable "va nous permettre d’avancer et de faire en sorte qu’il y ait une locomotive sur des initiatives particulières" pour la réalisation de "projets concrets", principe ultime de son action.

"Au lieu d’être une Méditerranée de discours, nous avons choisi d’être une Méditerranée de projets et de faire en sorte que nous puissions travailler en liaison avec toutes les institutions (BEI, FMI, société civile, universitaires, secteur privé) pour identifier des projets de coopération régionaux sur une base de géométrie variable", a-t-il conclu.

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