Ségolène Royal vide son sac

Humiliée par sa défaite électorale et par le fameux tweet de Valérie Trierweiler, l’ex de François Hollande se lâche.

Ségolène Royal vide son sac
Le vaudeville de l’Elysée prend un nouveau tournant. Après le tweet qui a propulsé la première dame de France, Valérie Trierweiler, au Panthéon des gaffeuses jalouses, voilà que sa victime se rebiffe. On savait Ségolène Royal abattue, suite à sa défaite électorale à La Rochelle, mais on ignorait qu’elle avait, la veille du scrutin, confié son amertume à un magazine, ainsi que le relève le site atlantico.fr.

«C’est l’inversion des rôles, déplore-t-elle dans Le Point, sans jamais nommer sa rivale. C’est moi dont la famille a été bousillée, c’est moi qui pourrais avoir de la rancœur, confesse-t-elle. Je lis des articles sur les monarques, leurs maîtresses, leurs femmes. Mais c’est horrible! Je suis une femme politique, je me bats et je suis ravalée au rang de feuilleton, de théâtre de boulevard, de machin à trois, de trio!»

Dans le même magazine, l’ex-compagne du nouveau président de la république raconte comment elle a dû, à plusieurs reprises, réconforter sa fille Flora, leur cadette, «effondrée au téléphone». Le Nouvel Observateur relate, quant à lui, combien le «tweet fatal a choqué les enfants de François Hollande». Et de relever que «Thomas, Clémence, Julien et Flora, qui avaient accepté de déjeuner à l’Elysée, malgré leur mise à l’écart de la cérémonie de passation des pouvoirs, ne souhaitent plus, pour l’heure, rencontrer l’ennemie de leur mère. Pour François, c’est un gros souci», confie un proche à l’hebdomadaire. On le conçoit aisément.

Un petit flash-back permet encore à Ségolène Royal de se remémorer l’absence de soutien de François Hollande lors de la campagne présidentielle qui l’opposait alors à Nicolas Sarkozy. Dans Le Point toujours, elle confie, à propos de celle qui était déjà sa rivale: «En 2007, elle a profité de la situation. C’était facile, elle suivait le PS, elle suivait le premier secrétaire. Dans un pays anglo-saxon, le jour même, c’est le licenciement. Mais Paris-Match n’était pas mécontent de me voir affaiblie, alors ils l’ont laissée volontairement, comme tous les autres qui savaient, Lagardère, Sarkozy…».

Pour un président qui voulait rester «normal» et surtout ne jamais mêler vie publique et vie privée, c’est réussi. On ne parle plus que de ses histoires de couette. A faire pâlir d’envie le trio Nicolas – Cécilia – Carla… Sarkozy.

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