Sarkozy : « le terrorisme ne parviendra pas à fracturer notre communauté nationale »

Sarkozy :
"Le terrorisme ne parviendra pas à fracturer notre communauté nationale", a déclaré le président Nicolas Sarkozy mercredi depuis l’Elysée, appelant à ne céder "ni à l’amalgame ni à la vengeance" après les fusillades de Toulouse et Montauban.

Le chef de l’Etat s’est exprimé en fin de matinée, alors que le suspect, un Français de 24 ans qui se réclame d’Al-Qaïda, était toujours retranché chez lui à Toulouse, encerclé par les policiers du RAID.

Nicolas Sarkozy a prononcé une brève allocution après avoir reçu les représentants des communautés juive et musulmane. "J’ai tenu à les réunir ensemble pour montrer que le terrorisme ne parviendra pas à fracturer notre communauté nationale", a-t-il dit.

"Nous devons être rassemblés. Nous ne devons céder ni à l’amalgame ni à la vengeance", a martelé le président de la République. "Face à un tel événement, la France ne peut être grande que dans l’unité nationale", a ajouté Nicolas Sarkozy.

Le chef de l’Etat se rendait à Toulouse mercredi en début d’après-midi "au chevet des victimes et des policiers blessés" avant d’assister à Montauban à la cérémonie d’hommage aux soldats tués dans les fusillade des 11 et 15 mars.

"Nous le devons aux victimes froidement assassinées. Nous le devons à notre pays", a-t-il déclaré solennellement.

Nicolas Sarkozy a précisé que le ministre de l’Intérieur Claude Guéant et les hommes du Raid allaient "tout faire pour que ce suspect soit arrêté, déféré devant la justice et puisse ainsi rendre des comptes des crimes dont il est soupçonné".

Le chef de l’Etat a félicité "au nom de la nation" les services de police pour la "rapidité de l’enquête" et a rendu hommage à la "mobilisation exceptionnelle" des forces de l’ordre. Il a aussi eu "une pensée profondément émue pour les victimes de cette barbarie".

Selon l’Elysée, Nicolas Sarkozy était attendu à 13h10 à l’hô pital Purpan de Toulouse, pour rencontrer les policiers du Raid blessés lors de l’opération mercredi matin, puis à l’hô pital Rangueil au chevet de l’adolescent blessé lundi à l’école juive de Toulouse, et du militaire grièvement atteint dans la fusillade du 15 mars à Montauban.

Il devait se rendre ensuite à la caserne Pérignon pour faire le point de situation avec les policiers et les magistrats chargés des opérations, avant un échange à huis clos avec les habitants du quartier évacués, puis une rencontre avec les représentants des communautés juive et musulmane de Toulouse.

Puis le chef de l’Etat devait se rendre à Montauban, pour présider la cérémonie d’hommage aux trois soldats tués dans les fusillades des 11 et 15 mars, au 17ème régiment de génie parachutiste à 15h30. Il devait s’entretenir ensuite avec les familles des militaires.

Le Premier ministre François Fillon, ainsi que les ministres Gérard Longuet (Défense), Michel Mercier (Justice) et Claude Guéant (Intérieur), assisteront aussi à la cérémonie.

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