« Sans-dents »: Trierweiler publie un SMS attribué à Hollande

Valérie Trierweiler a publié mercredi sur Twitter un SMS attribué à François Hollande daté de 2005, dans lequel il utilise l’expression « sans-dents », suscitant le trouble du porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.

L’expression avait fait scandale en 2014 lors de la publication de "Merci pour ce moment", le livre de l’ancienne compagne du président de la République.

"Je suis avec ma copine Bernadette dans une grande manifestation dans son canton. Je lui ai fait un numéro de charme. Mais tu ne dois pas t’inquiéter. Dans son discours, elle a fait un lapsus formidable. Rire général, même chez les sans-dents". F. Hollande, 31/05/2005. 12h39, peut-on lire sur le compte Twitter de Mme Trierweiler.

Dans un livre ("Un président ne devrait pas dire ça", Stock) publié mercredi, M. Hollande qualifie de "trahison" la révélation de ce terme par son ex-compagne dans son ouvrage autobiographique.

"Je lui ai dit: je vois les gens qui viennent vers moi dans les manifestations, ce sont des pauvres, ils sont sans dents". "C’est odieux, c’est une trahison. Quand je dis: j’aime les gens, c’est vrai", assure-t-il.

Interrogé lors de son point de presse hebdomadaire, Stéphane Le Foll s’est d’abord refusé à commenter davantage cette information avant qu’un journaliste ne lui tende son portable pour lui montrer les tweets de Valérie Trierweiler.

"En plus, il y en a plusieurs", a-t-il d’abord relevé avant de se plonger longuement dans leur lecture, poursuivie à voix haute, et d’ajouter, visiblement désemparé: "avec ça, je laisse les Français faire leur jugement".

"Dans quel contexte, comment c’est écrit, ça sort comme ça, franchement, est-ce que ça remet en cause ce qui a été dit ?", s’est-il ensuite interrogé.

"Chacun pourra en faire l’exégèse quand il veut mais moi, franchement, ce que vous me montrez là est plutôt une manière d’alimenter le débat", a enchaîné le porte-parole du gouvernement, concluant : "vous me présentez deux tweets que je viens de lire en direct, pour voir, franchement, je laisse après chacun juger mais même moi, j’ai du mal à saisir la portée de tout ça".

Source AFP

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